Les relations avec nos collègues ne sont pas bonnes ou mauvaises – c’est un processus très fluide : les plus toxiques peuvent être réparées, les plus positives ne sont pas acquises pour autant et peuvent dégénérer rapidement.
De petites choses « sans importance » affectent nos relations chaque jour, nous unissent ou nous éloignent. L’intelligence émotionnelle est nécessaire 😊
1/ Pour comprendre le point de vue de votre collègue et être impartial, posez-vous des questions : Comment une personne extérieure aurait vu l'histoire ? Mon rôle dans la situation ? Mon comportement me rapproche-t-il de mon collègue ou m’en éloigne-t-il? Quels conseils je donnerai à quelqu'un d'autre dans ma situation ?
2/ Pour évaluer votre réaction ou celle de votre collègue, souvenez-vous que nos gestes ne sont pas toujours intentionnels et l'impact ne correspond pas toujours à l'intention. C’est pourquoi un dialogue franc est toujours préférable aux silences. Evoluez vos relations par les faits.
3/ Soyez indulgent. Les psychologues du travail évoluent le ratio d’impact entre "bonnes" et "mauvaises" actions à 1 : 6 – nous demandons six fois plus de bonnes actions à notre interlocuteur pour pardonner une mauvaise.
Les relations entre collègues ont des flux et des reflux naturels. Chaque jour, nous avons d'innombrables occasions de les remodeler pour construire les relations de travail que nous souhaitons. Un petit geste de gratitude ou de compassion aide à établir une confiance à long terme.
Pour aller plus loin Marshall Rosenberg sur les 4 principes de la Communication Non-Violente
Natalia Douliez, Fondatrice de CEO COACH
Crédit image: Yandex.ru
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