“Celui qui a un 'pourquoi' peut vivre avec n'importe quel 'comment'.” Friedrich Nietzsche.
Travaillant sur les valeurs à l’Ecole Supérieure de Coaching, j’ai essayé d’en établir un système hiérarchique entre valeurs universelles, culturelles et personnelles.
Les premières – les plus stables, transmises par toutes les religions – forment un concept qui relie l’homme à l’être transcendant qu’on a l’habitude d’appeler ‘Dieu’ sans vraiment savoir de quel type de réalité on parle : physique, psychique, informationnelle ou autre… « Aimez-vous les uns les autres » : amour ; « tu ne tueras point » : non-violence, etc. – les valeurs nécessaires pour la survie et le fonctionnement de l’espèce.
Puis vient le deuxième étage : interprétation des valeurs universelles, mise au « goût du jour » par les tendances dominantes, morales et esthétiques, d’un moment de l’histoire ou d’un mouvement philosophique : hédonisme, ascétisme, utilitarisme, communisme et autres « ismes » qui portaient à la surface l’importance de telle ou telle autre valeur. Actuellement, la « société de consommation » est mise à l’index mais c’est aussi un système cohérent de valeurs. Probablement, cette époque touche aussi à sa fin car de plus en plus de signes montrent que « le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas ».
Quant aux valeurs personnelles, dans la doctrine kantienne du bien, le bonheur est inextricablement lié à la vertu – ne pouvons-nous pas dire que cette dernière épouse parfaitement l’acceptation personnelle consciente des valeurs universelles ? Les valeurs définissent le sens que chaque personne donne à sa vie. Consciemment ou non, nos choix sont guidés par cette boussole interne. Nos valeurs nous font repérer, dans le flux d'informations, ce qui est précieux ou sans importance, une source d’inspiration, de désirs et d’attentes, elles nous dictent des objectifs motivants et des moyens acceptables pour les atteindre.
Si nous continuons dans cette spécification, la première et principale valeur est la personne elle-même dans toute sa complexité et en dehors de toute distinction d’âge, de sexe, de race, de position sociale ou financière. L'être humain est une valeur en soi, une valeur qui peut être considérée comme universelle et ne doit pas être réduite à son « utilité » apparente dans la société mais devrait plutôt vu comme un potentiel, comme l’incarnation de valeurs universelles en devenir.
Natalia Douliez, Fondatrice de CEO COACH
Crédit image: Yandex.ru
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